artistes
Steffie Bélanger est machiniste d’inutile. Elle construit des objets et installations qui partagent une étrange familiarité avec la prothèse, le mobilier ou l’outil de torture. Ses machines à la fois structurelles et chambranlantes s’animent par le biais de manœuvres où l’action ne mène à rien. Ensemble, elles habitent un monde qui finira peut-être par tourner rond si l’on continue de l’activer encore et encore.
Steffie Bélanger a activé inutilement ses machines à Montréal, aux Îles-de-la-Madeleine ou encore à Saint-Jean-Port-Joli, après avoir reçu le prix Yves Gaucher et avant de les faire séjourner à la galerie FOFA en 2016.
www.steffiebelanger.com
Patrick Bérubé est arpenteur d’espaces glissants. Dans son errance pointilleuse, il dessine de nouvelles contraintes à ces territoires qu’habitent nos désirs et nos envies souvent futiles. Marqués de dissemblances, d’incongruités et d’extravagances, ses lieux nous perdront et nous rendront à nouveau étrangers et vulnérables en terrain familier.
Patrick Bérubé a investi plusieurs lieux d’exposition au Québec et en Europe, notamment au Casino Luxembourg. Il arpente les 365 jours d’une année pour sa prochaine exposition en 2016.
http://patrickberube.com/
Céline Andréa Huyghebaert est déplieuse de pensée. La langue est son premier médium, qu‘elle fait glisser hors des frontières franches entre art et fiction, document et images. Depuis 2012, elle construit des narrations hybrides qui se déploient autrement que sous la forme du livre traditionnel, lors d’expositions et d’événements collectifs au Québec. En 2016, elle a notamment fait son lit au Centre Arprim.
http://www.fadingpaper.ca/
David Lafrance est dresseur d’histoires indociles. Il les apprivoise à travers la peinture, la sculpture, la gravure, le dessin et la musique expérimentale depuis près de 15 ans. Foisonnantes, paradisiaques et inquiétantes, ses histoires sont constituées de symboles populaires et de formes brutes. Entre réalisme et art naïf, David Lafrance compose un théâtre insoumis, fait de lieux souvent indéterminés, mystérieux où il nous laisse écouter une nouvelle pulsation du monde.
Ses histoires visuelles et sonores ont été aperçues récemment à la Galerie Hugues Charbonneau, à l’Œil de Poisson et au Musée régional de Rimouski.
http://huguescharbonneau.com/david-lafrance-survol-survey/
http://davidlafrance.tumblr.com/
Jean-Michel Leclerc est pisteur de mémoire et d’invisible. Il en conserve les empreintes possibles dans des œuvres multiples, tournées vers la sculpture, le dessin et l'art imprimé. Il vit et travaille à Montréal où il étudie la flore Laurentienne et la magie en plus de se consacrer à son travail de création et à une maîtrise en Studio Arts à l'Université Concordia.
Jean-Michel Leclerc a fait apparaître plusieurs bribes d’histoires souterraines et fragiles au centre Clark, à la Galerie de l’Uqam ou encore à l’Usine C.
cargocollective.com/jmleclerc
Douglas Scholes est révélateur d’inaperçu. Entre vagabondages et sculptures, il se tient au plus près de matériaux ordinaires qui seront puisés dans la nature banale, fragile et changeante de l’existence. Ses œuvres flirtent avec la pragmatique, le ludisme, la futilité et la poétique, pour découvrir un optimisme, une convivialité, ou une empathie qui peuvent rester en dormance dans les choses et les expériences quotidiennes.
Douglas Scholes a marché à Montréal et à Londres, collecté et exposé ses objets dans de nombreux lieux au Canada et en Europe. Récemment, il a traversé le Canada à vélo avec sa femme.
dougscholes.ca
Samuel St-Aubin est façonneur de réalisme poétique. Avec une précision sans équivoque, il dote les objets du quotidien de mécanismes et de système électroniques qui les détournent de leur utilité première. Ni dénaturés, ni complètement semblables, il les place dans une réalité nouvelle et vacante, au-delà du réalisme utilitaire pour tendre vers la simplicité de l’existence.
Depuis 2013, Samuel St-Aubin a inséré ces objets mouvants localement à la BIAN ou au Mois Multi et au sein d’expositions collectives et d’événements à l’étranger.
http://www.samuelstaubin.com/